vendredi 13 : reste couché dans ton meublé...
Celles et ceux qui me connaissent autrement que virtuellement savent que ma vie est ponctuée de période sombre où je brille par ma maladresse et ce vendredi 13 n'a pas failli à la tradition.
Ca a commencé hier soir, après avoir découvert LE carrelage pour ma salle de bain. Un carreau qui est tellement beau qu'il coûte un diamant le carreau. En rentrant à la maison et en anticipation de la réception de mon devis, me voilà à reprendre l'ensemble de mon budget, plus-value, moins value en poche et à faire mes calculs. Partant des élèments fournis par l'architecte je n'ai jamais vérifié les calculs de ce dernier mais à force d'éffacer et reprendre, des traces de ma vie de comptable sont revenues à la surface et me voilà à me refaire un tableau excel et refaire les calculs de l'archi. Et là HORREUR, je me suis rendue compte que le montant des marchés que l'on a signé ne comprend pas dans l'addition un lot qui s'élève à 8000 euros. J'ai donc repris tous mes relevés point par point et passé une partie de ma nuit à faire des économies pour meubler mon insomnie tout en rêvant à mon budget salle de bain qui venait de s'évanouir dans mon erreur d'addition. Grrrr. Mais comme un malheur n'arrive jamais seul, dans la foulée, je reçois un courrier de Monsieur le Maire m'informant que concernant la déclaration de travaux, les menuiseries devront être changé ou crée à l'identique. Evidemment, j'ai fait le choix de menuiserie en pvc/alu double vitrage etc et pas un simple vitrage en bois... C'est une rénovation : on est bien d'accord ? Alors je fais quoi de mes fenêtres sur mesure, je les revends sur ebay ? Surtout que la déclaration de travaux était considéré comme accepté sans réponse des services de la mairie au 28 mars 2007. Or, le courrier du maire date du 4 avril. Sur ce coup là, l'archi a encore marqué des points et moi je suis en trense... Enfin, motivée après une réunion de chantier qui a duré 4 heures. J'ai quand même réussi à choisir ma cheminée, mon électroménager et en route pour Leroy Merluche pour pister des portes de placards. Au bout de 2 heures, je m'égare au rayon bois de bardage et vendredi 13 a résonné sur mon épaule. Enfin plutôt 2m² de bois de sapin de 2m35 de long stoppés net sur mon épaule. J'ai qu'un truc à dire : ça fait mal ! Sur le coup, le fautif qui a foncé dans le bois avec son caddie a murmuré un pardon mais j'ai eu un peu l'impression que ça lui arrachait un poil du Q. Alors, moi sous le coup de la douleur, de la frayeur, je me suis échappée vers la caisse. Et c'est avec regret que je ne me suis pas signalée chez Merluche parce que là je suis toute machée, courbaturée. La suite, demain. Je sens que mon efficacité pour les derniers mètre carré de gratounette est toute relative...
La dernière fois chez LM ça m'avait coûté une robe. J'avais failli me retrouver à poil car je m'étais attrapé avec le coin d'une pile de plan de travail mais comme j'étais seule j'avais pris le temps de me plaindre et de me faire rembourser. Là avec mon mari, ça a plutôt été : "non mais tu vas pas faire ta chochotte !" Vous croyez que c'était prémédité ?
Vous croyez que j'aurai dû jouer au loto ?
EDIT DE SAMEDI MATIN
Pour celles qui s'inquiètent de ma santé. J'ai passé une bonne nuit et je parviens à utiliser correctement mon bras. Je ressens juste une gène comme des courbatures au niveau de l'épaule. La bride de mon sac a surement amorti le choc...