Pour commencer, je voudrais rendre hommage à mon blog ! Beacoup ne comprenne pas l'intérêt d'ouvrir cette fenêtre sur notre intimité moi j'ai plus l'impression que c'est une fenêtre sur l'extérieur quoiqu'il en soit et quelque soit notre point de vue, en ce qui me concerne il m'a aidé dans bien des circonstances... Et ce samedi, une fois de plus, il a sauvé mon couple !... Si, si, il ne sert à rien de froncer les sourcils... Appelons un chat, un chat...
Histoire de vous mettre en condition, je peux vous dire que ce billet aurait pu s'appeler la malédiction du miroir mais comme j'avais déjà utilisé la malédiction dans un titre récent, j'ai eu peur de la redondance !
Bref, si je vous dis que le point noir, fait l'objet de miette sur ma tomette tel que décrit ci-dessous, ça vous parle ?
Je sens que vous brulez, alors oui effectivement, Monsieur Cox le roi des bricolos a sorti son arme mais pas n'importe laquelle la perçeuse Perçator de chez Boschator, pour que rien ne lui resiste... Parce que Monsieur Cox, il sort pas ses outils souvent (Je sens bien que j'en perds là, non ! restons concentré je parle bien travaux manuels, bricolage, décoration,.... ). Et quand il fait quelque chose, il faut le demander gentiment et poliment et s'y prendre bien longtemps à l'avance, dans le cas précis, ça mijotait depuis quelqes mois...
Aussi, armé de son arme de destruction fatale, en ce samedi après-midi ensoleillé, il m'a fixé enfin un miroir, mission que j'attendais depuis si longtemps et après bien des péripéties... Et il est beau mon miroir repeint par mes soins dans une couleur rose framboise écrasée, dans ma cuisine...
Sauf que ça c'est le côté pile et le côté face se trouve au dessus ou au-dessous pour ceux qui aurait besoin de précision visuelle.
Côté face donc :
Mon bricolator de mari a bien traversé la cloison, ce n'est pas que dans les pubs que cela arrive. J'ai le modèle déposé. Donc, un oeilleton dans la cage d'escalier qui sépare la cuisine, je n'ai pas tout de suite compris l'intérêt. Une évacuation d'air supplémentaire, une surveillance à distance des petits plats qui mitonent sur le feu, non j'avoue que ce n'est pas le premier réflexe que j'ai eu... Le premier reflexe fut d'hurler mais je me suis retenue, oui parce que je me suis dit que cela ferait une bon billet sur mon blog et que de ce pas, il fallait que j'arnache mon smartphone. En pointillé aussi, j'avais ma Benjamine dans les pattes et celles de son père toute horrifiée et de lui demander mais pourquoi Diable, il avait traversé le mur... Dans ce climat jovial, j'ai donc pensé fort à mon cher et tendre blog que j'affectionne donc particulièrement dans ces climats propices aux dérapages verbaux et autres stress... Et c'est ainsi que je vous vomis donc mon verbiage pour sauver mon couple...
Sachant que je crains que la trace de cet oeilleton risque de rester quelques années mois semaines en l'état, j'ai pris le partie d'en rire. Surtout si l'on considère qu'à l'originie mon miroir a déjà bien vécu...
Récupéré in extremis d'un départ imminent chez Emmaüs, j'ai décidé de lui refaire une beauté colorée... Le doré n'occupant pas pour le moment une place de choix dans mon coeur. Après avoir tergiversé sur les couleurs, il est passé du noir, au gris, puis avant de le faire basculer au rouge, j'ai voulu lui faire prendre l'air et moi aussi par la même occasion un jour de printemps de l'année dernière ou le soleil régnait en maitre... Pendant cette manipulation hasardeuse, au vu du poids du miroir, on a sonné à mon portail. Après avoir juré sur l'importun, je ne me suis pas précipitée pour poser mon miroir, mais au contraire je l'ai posé délicatement contre ma terrasse tout en vociférant à l'agent de l'EDF qui relevait le compteur d'avoir la gentillesse de bien vouloir patienter. Et après avoir posé avec amour mon miroir, je suis allée ouvrir au préposé du compteur. Et là, passant proche de mon miroir, un coup de vent, IL est tombé. Inutile de vous préciser que le préposé au vue de ma gueule de mon visage tout déconfi a pris de l'élan et les jambes à son cou et a sauté le portail en sens inverse. Mais le mal était fait, le miroir ancien, piqueté à souhait était bon pour la mosaïque...
Alors évidemment pour le peindre ça a été par la suite beaucoup plus pratique, il a évidemment fallu lui trouver de nouveaux atours tout neuf, sans défaut, je dirai presque pas beau mais le sort en était jeté, un jour, il fut prêt et tout de rose "vétu"... Prêt à poursuivre la malédiction du miroir...
(vous noterez comme parfois, je parviens à retomber sur mes pieds et sur le sujet initial)