C'est l'histoire de mon jardin...
Il était une fois un jardin qui me desespére et qui refléte tellement mon desarroi et mon fichu caractère...
Difficile, d'échapper au fait qu'il y a une trentaine d'année je suis née sans l'option PATIENCE... Alors à l'arrivée des végétaux achetés par mon jardinier... J'hésite entre le fou rire nerveux ou pleurer de desespoir jusqu'à déshydratation...
Il paraît qu'ils sont super beaux et que dans 2 ans ce sera génial. Mais après 4 déménagements en 6 ans comment dire ? 2 ans c'est long et c'est court...
Alors je voulais une haie, en voilà une . Enfin, il paraît que c'en est une. Consternant non ? Les lauriers ça pousse super vite qu'il a dit le monsieur... Heureusement parce que je vais devoir dire bonjour à mes voisins 15 fois par jour en attendant.
Un peu de romarin, ils sont assez grand pour assaisonner mes rotis mais pour cacher la belle maison bleu adossée à la colline. Vous le voyez le truc horrible en face là. Combien pour que le romarin en vienne à bout. 15 ans ? Allons vous le voyez quand même entre 2 pieds d'Hortensias. Déjà en place quand on a acheté la maison. Maintenant ils étaient plus haut mais allez savoir pourquoi le jardinier les a taillé façon rativoiser... Surement pour tester ma capacité à gérer le stressEt les photinias : c'est simple. Il paraît qu'on a une chance à jouer à la super cagnotte de samedi tellement ils sont beaux Alors les promeneurs, je continue de voir dépasser leur tête à leur passage. La même tête qui ne rate pas l'occasion de la tourner dans MON jardin. Et la haie du jardin du côté le plus intime, c'est du même accabit. Heureusement qu'il y avait déjà de l'existant. N'empêche que mes 3 mimosas et autres arbustes d'ornement ils font de la peine. La touche de bleue ce sont des céanothes. J'ai découvert ces plantes au hasard de mes périgrinations bloggesques... Il y a du boulot...Mais c'est beau.
Enfin je garde le meilleur pour la fin. Ma touche de Provence Et là c'est ma très grande faute puisque c'est moi qui l'ai choisit. Et je vous jure que dans le magasin, il semblait super gros et sur place comme le reste : un pin's.
Ce soir, je ne peux m'empêcher de faire un constat : mon jardin ne ressemble à rien.
Cet été, le bronzage ne se fera pas en topless façon microstring parce que c'est la prune garantit vu qu'il faut quand même que je vous dise que mes plus proches voisins sont les gendarmes.
Il y a des jours où je me demande ce qui nous a séduit dans cette maison.
Enfin, la semaine prochaine, on passe à l'épisode de la plantation de la pelouse et des fruitiers. Je vous le dis que j'ai hâte ? Non, vous l'avez devinez évidemment.
Mon caractère de morpionne me force à finir sur une note positive alors je vous présente un de mes lilas Je vous laisse deviner le doux parfum qu'il diffuse en ce moment. De quoi réchauffer le coeur d'une citadine en panne de cohérence...